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    DOCUMENTS DIVERS

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    LE CHÂTEAU D'EPANNES

    Où furent employés Jean Baptiste et son père Charles… 

    Les maîtres des lieux étant à l’époque François Eugène Luc des COLLARDS DES HÔMES et son épouse Thècle Nathalie de GRIMOÜARD


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     Vue aérienne du château de nos jours, photo Mairie d'Epannes (79270)


      La seigneurie d’EPANNES, connue depuis le XIIème siècle, eut comme premiers possesseurs les de BECHILLON. Au retour d’une croisade conduite par le Roi Saint-Louis, Robert de BECHILLON est sacré chevalier et se voir attribuer le fief d’EPANNES en récompense de sa bravoure. La famille de BECHILLON en fît son domaine jusqu’à la fin du XVIème siècle. Marie de BECHILLON, fille unique de Pierre de BECHILLON épouse Bertrand de VIVONNE en 1591. Le fief d’Epannes passe alors aux mains de la famille de VIVONNE.

    La seigneurie d’Epannes devient ensuite la propriété de la famille d’AITZ. Jean-François d’AITZ épouse Gabrielle ROULLIN en 1708. Leur fille unique Angélique se marie avec Charles Alexandre ROULLIN en 1734. On notera qu’à cette époque un procès de voisinage opposera la famille de CUGNAC du BOURDET à celle d’AITZ.

    Après la Révolution, la famille de GRIMOUARD succède à la famille ROULLIN. C’est enfin le 7 septembre 1853, par mariage avec Louise-Herminie des COLLARDS DES HÔMES, que Louis Jules de CUGNAC prend possession du château d ‘EPANNES.

    La tradition veut que le château actuel, datant du XVIIIème siècle, ait été édifié avec les pierres d’un château voisin disparu après la Révolution.

    Le château est une construction rectangulaire, flanquée sur sa façade principale de deux ailes légèrement en retour, ce qui lui donne une forme en demi-cercle, composant ainsi une agréable cour d’honneur.

     

    Source du texte : Epannes info (1989)

    D’après un texte écrit par Tanguy DELANNOY pour la Mairie d’ EPANNES (79270), complété par Alain LAPLACE


     

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    Faire-part de décès

    Il s’agit de la fille de Luc DES COLLARDS DES HÔMES que l’on a rencontrée dans l’épisode de la pomme page 4

    Document Collections Geneanet


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    LE LIVRET OUVRIER

    A maintes reprises, Jean-Baptiste fait état du livret…

     

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    Exemple de livret ouvrier, source de l'image : www.archivesnationales.culture.gouv.fr/camt/fr/se/motte1/1_2_p3.htm - 3k)


      Créé sous le Consulat, en 1803, le livret ouvrier était une pièce d’identité qui constituait une sorte de « curriculum » de la vie professionnelle. Il jouait le rôle de contrat de travail et permettait aussi à la police de surveiller les travailleurs. 

     Les travailleurs en fiches : 

    Un livret obligatoire des ouvriers fut établi par lettres patentes du 12 septembre 1781. Oublié pendant la Révolution, il fut instauré sous le Consulat par la loi du 22 germinal an XI (1803) ; les détails en furent réglés par arrêté consulaire du 9 frimaire an XII (1er décembre 1803). Le livret était délivré à Paris par le préfet de police, à Lyon par le préfet du Rhône, ailleurs par les maires. Il comportait le nom, l’âge, la profession, le lieu de naissance et le signalement de l’ouvrier; chaque patron y mentionnait ensuite les dates d’entrée et de sortie de l’atelier et pouvait y inscrire d’autres éléments (comme les avances sur salaire), mais aucune annotation favorable ou défavorable n’était admise. Il constituait une preuve d’engagement, sans toutefois préciser les clauses du contrat (salaire, conditions de travail). Après embauche, le patron devait faire viser le livret dans les vingt-quatre heures par le commissariat de police; les ouvriers voyageant sans livret pouvaient être arrêtés comme vagabonds.

     Des abus à la suppression :

    L’aspect policier du livret ouvrier le rendit très impopulaire. De plus, les patrons disposaient de divers moyens de pression sur les ouvriers: aucun employeur ne pouvait embaucher un travailleur si celui-ci n’était pas porteur d’un certificat (congé d’acquit inscrit sur le livret), constatant qu’il avait rempli ses engagements chez son employeur précédent. Par ailleurs, les avances sur salaire étaient un moyen de retenir indéfiniment l’ouvrier, obligé d’acquitter sa dette par son travail; enfin le livret était déposé entre les mains du patron et n’était restitué qu’à la fin de l’engagement.

    A cause des abus entraînés par son emploi, le livret tomba peu à peu en désuétude. La loi du 22 juin 1854 tenta de raffermir le système en instituant des sanctions contre les ouvriers embauchés sans livret; mais, dans la pratique, les peines ne furent pas appliquées. Le livret obligatoire fut supprimé par la loi du 2 juillet 1890.


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